Dans mon article précédent, « Que mangeaient nos ancêtres les hommes préhistoriques ? », j’expliquais que, d’après les recherches préhistoriques, comme pour ses cousins les grands singes, l’alimentation des humains était constituée en majeure partie de végétaux (fruits, feuilles, tubercules, noix) avec un apport minoritaire en aliments d’origine animale (insectes, petits mammifères, charognes). Les aliments étaient consommés à l’état brut (pas de mélanges, pas de cuisson). Cette alimentation était variée et nourrissante. Et contrairement aux idées reçues, ces êtres humains étaient en excellente santé et vivaient longtemps (plus de 80 ans), en plus d’être très actifs.
Aujourd’hui l’être humain s’est fortement éloigné de son alimentation originelle. On ne reviendra évidemment pas à cette époque mais on peut s’en inspirer pour retrouver ou garder une bonne santé : plus de légumes, de fruits frais, des aliments de qualité « bio », de la cueillette d’herbes sauvages,…
Comme pour l’alimentation, notre mode de vie actuel s’est éloigné de ce que la Nature a prévu pour le bon fonctionnement de notre corps animal.
Voici quelques principes clés :
- Faire du sommeil une priorité : « S’il fait jour, vive le soleil ! S’il fait nuit, vive le sommeil ! » (Youcef Nemmar).
Respecter les rythmes naturels du corps humain est essentiel pour être en forme et en bonne santé. Le sommeil permet de reposer le corps physique et le mental. Pendant la nuit, on se régénère, il faut donc se coucher tôt ! En respectant notre sommeil, on se lève frais et régénéré, prêt à avancer vers nos objectifs !
- Favoriser une bonne élimination : « La force vitale recherchera toujours à rejeter hors du sang le plus de toxines possibles. Mais ce qu’elle ne peut pas éliminer par les émonctoires sera repoussé dans les profondeurs du corps. Les toxines vont ainsi pénétrer jusqu’à l’intérieur des cellules » (Dr Paul Carton).
Les cellules de notre corps utilisent les nutriments (sucres, vitamines…) et le dioxygène (O2) pour bien fonctionner. Elles rejettent ensuite des déchets (CO2, métabolites issus de la transformation des nutriments…).
À ces déchets produits par les cellules s’ajoutent les déchets qui viennent de l’extérieur comme les pesticides.Tout ce petit monde doit bien sortir ! Les déchets sont évacués par les intestins (selles), les reins (urines), les poumons (respiration), la peau (transpiration et sécrétion de sébum) et chez les femmes, l’utérus (règles).
Si ça ne sort pas, c’est mauvais signe car ces molécules seront forcément stockées quelque part dans le corps ! C’est ainsi que des problèmes de santé divers et variés surviennent, par encrassement.
- Pratiquer des mouvements naturels : « Le mouvement est le principe de toute vie » (Léonard de Vinci). Allons droit au but ! Un corps qui ne bouge pas s’encrasse et dégénère ! Il est important de pratiquer une activité physique tous les jours même s’il ne s’agit que de marcher. Notre corps est fait pour bouger, marcher, sauter, courir, agripper, s’accroupir et s’amuser !
- Se connecter avec les éléments de la nature : la terre, le soleil, l’air, l’eau, les arbres,… « Nous avons besoin de l’autre non-humain – animal, végétal, ruisseau, montagnes et cosmos – […], pour nous sentir pleinement nous-mêmes, à la fois autres, radicalement humains, différents, et appartenant aussi à l’animal, au vivant et au cosmos » (Louis Espinassous)
- Passer de bons moments avec nos amis et notre famille, oser aller vers l’autre : « L’Homme est un être sociable ; la nature l’a fait pour vivre avec ses semblables » (Aristote)
- Se renforcer par l’hormèse : aller un peu dans l’inconfort… pour gagner en santé physique et psychique ! Que ce soit l’exposition au froid, au chaud ou encore le jeûne, un stress court qui ne dépasse pas nos capacités d’adaptation permet de renforcer notre corps !
Et toi est-ce que tu t’inspires de la nature pour créer ta vie ?
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