Et si bien se nourrir était un magnifique geste d’amour envers son corps ? C’est ce que nous allons explorer à travers cet article.

Selon moi, pour bien se nourrir, il est tout d’abord essentiel de se connecter à son corps. Voici comment cette connexion aide à mieux se nourrir, contribuant ainsi à l’amour de soi :

1. Meilleure écoute des signaux de faim et de satiété : En étant connecté à son corps, on devient plus attentif aux signaux de faim et de satiété, ce qui aide à manger en fonction des besoins réels plutôt que par habitude. Par exemple, reconnaître une vraie faim physique permet d’éviter de manger par automatisme (« c’est l’heure ! « ) et de respecter les quantités dont le corps a réellement besoin. Cela peut permettre également de repérer une « faim émotionnelle » que l’on pourra venir apaiser avec des outils d’écoute et de libération des émotions profondes.

2. Adaptation de son alimentation aux besoins fluctuants : Les besoins en nourriture changent en fonction de nombreux facteurs (activité physique, cycle hormonal, stress, saison,…). En se connectant à son corps, on peut adapter son alimentation à ces fluctuations, en apportant plus de calories lors de journées actives ou en préférant des aliments plus légers quand on se sent fatigué ou en période de repos.

3. Développement de la pleine conscience en mangeant : Manger en pleine conscience consiste à être pleinement présent pendant les repas, en prêtant attention aux goûts, textures, arômes et sensations que procurent les aliments. Cette pratique aide à savourer chaque bouchée, à mieux percevoir le moment où l’on est rassasié, et à éviter de manger de manière impulsive ou excessive.

4. Reconnaissance des besoins nutritionnels spécifiques : Avec l’habitude, une connexion au corps permet de mieux distinguer les envies alimentaires qui vont véritablement nourrir le corps. Lorsque nous sommes attirés par un aliment en particulier, c’est que celui-ci nous apporte ses bienfaits, que notre corps ressent intuitivement (nutriments spécifiques, message symbolique,…).

5. Réduction de la culpabilité et des restrictions inutiles : Se connecter à son corps encourage une approche bienveillante envers soi-même, où l’on écoute ses envies sans jugement. Cela permet de diminuer la culpabilité qui peut accompagner certains choix alimentaires et d’éviter des restrictions strictes qui finissent souvent par entraîner des frustrations ou des compulsions alimentaires. On apprend à faire la paix avec ses envies et à les intégrer dans une alimentation équilibrée.

6. Meilleure digestion : Être attentif aux signaux de son corps pendant et après le repas aide à adapter son alimentation en fonction de ce que l’on digère bien ou moins bien. Par exemple, en remarquant des inconforts digestifs après certains aliments, on peut ajuster les portions ou les types d’aliments consommés pour améliorer le confort digestif. Une meilleure digestion contribue à une meilleure absorption des nutriments et à un sentiment général de bien-être.

7. Plaisir et respect de la nourriture : La connexion au corps nous sensibilise aussi à l’importance de la qualité des aliments que l’on consomme. On est plus enclin à choisir des aliments frais, naturels et nutritifs, car on ressent physiquement les bienfaits qu’ils apportent. Cette connexion peut également favoriser un sentiment de gratitude pour la nourriture et nous aider à respecter davantage les choix alimentaires.

8. Renforcement de l’estime de soi à travers le respect de ses besoins : Bien se nourrir en écoutant son corps contribue aussi à renforcer l’estime de soi. En prenant soin de soi de cette manière, on envoie un message de respect et de bienveillance envers son corps, ce qui influence positivement la perception que l’on a de soi-même.

La connexion au corps est donc un atout précieux pour une alimentation intuitive, équilibrée et respectueuse des besoins individuels. Cela permet d’adopter une alimentation qui fait du bien au corps et à l’esprit, loin des contraintes et régimes restrictifs, en cultivant une relation harmonieuse avec la nourriture… et avec soi-même !

Et toi, avais-tu perçu que bien se nourrir pouvait être un acte d’amour envers soi ? Est-ce que t’apportes suffisamment d’amour ?