Hello cher lecteur passionné d’alimentation !
Si tu lis cet article, c’est que tu as certainement déjà entendu parler du mode d’alimentation proposé par l’américain Douglas Graham. Riche en fruits et légumes et pauvre en gras, ce mode alimentaire tourne autour de 80% de glucides, 10% de lipides et 10% de protéines.
Que tu sois d’accord ou pas d’accord, tu as peut-être eu envie d’en savoir plus ! Sauf que son livre « Le régime 80/10/10 » est assez inaccessible : on le trouve d’occasion aux alentours de 90 euros !! J’ai attendu pendant des mois de le trouver à prix plus bas et puis finalement je me suis lancée à l’acheter et le lire en anglais (mon 1er livre en anglais, pas toujours simple !).
J’ai eu envie de partager les pistes de réflexion qu’offre ce livre à tous ceux qui n’y ont pas accès, alors voici les idées importantes que j’ai relevées dans chaque chapitre (je précise que ce n’est pas mon avis qui est présenté ici mais celui de l’auteur ; j’ai par moi-même traduis en français les passages qui me paraissaient pertinents).
Je commence ici par l’avant-propos, l’introduction et le chapitre 1 !
Avant-propos
Si ton alimentation est le régime typique américain, 80/10/10 est un programme qui te permet de continuer à manger les aliments auxquels tu es habitué, tout en commençant à introduire de nouveaux aliments qui vont t’amener vers ton but. La direction et non pas la vitesse est l’aspect le plus important.
Si tu as déjà commencé la transition vers un régime végétarien, vegan ou crudivore, les principes du livre seront une étape supplémentaire pour toi.
Les principes partagés dans ce livre représentant plus de 25 ans de recherche. Des milliers de personnes ont déjà retrouvé santé et vigueur avec ce programme.
Consommer la version crue du régime 80/10/10 est l’alimentation la plus optimale. Mais si tu juges les personnes qui ne mangent pas 100% cru, 100% pauvre en gras ou 100% vegan, reconnais que nous faisons nos propres choix, et qu’il n’y a pas une seule voie qui soit la meilleure pour tout le monde.
Une vie en pleine santé inclue des relations saines et de la compassion pour les autres. Si tu veux aider tes proches, accepte-les comme ils sont, et soit un exemple, avec le cœur ouvert.
Introduction
Constat : l’être humain est de plus en plus gros et malade. Les 2/3 des américains sont en surpoids.
Si nous voulons des résultats sur la santé, nous devons commencer par avoir des habitudes de vie plus saines. Mais quels changements faire. La nutrition est pleine de théories contradictoires. Qui a raison.
L’approche que recommande Douglas Graham (en mettant l’accent sur les fruits et légumes frais) peut paraître radicale, surtout en la comparant avec celle des vendeurs de suppléments ou de régimes à la mode qui veulent nous faire croire que les clés de la santé et de la forme physique ne poussent pas dans les arbres. Il invite à ne pas porter de jugement et à rester avec lui pour examiner la simplicité naturelle de l’alimentation que la nature a designé pour nous.
Actuellement l’approche en nutrition est une pensée fragmentée : les nutriments sont isolés, par exemple lorsque l’on prend un supplément de calcium. Dans la nature, le calcium (et tous les autres nutriments) viennent dans une combinaison très précise dans les aliments entiers, accompagnés de centaines et même de milliers d’autres nutriments qui sont faits pour être consommés ensemble. On ne peut pas améliorer ce que fait la nature en extrayant et en raffinant quelques douzaines de nutriments (en enlevant les cofacteurs qui les accompagne naturellement) et en produisant un résultat bénéfique.
Quand nous utilisons des remèdes ou des thérapies pour éliminer des symptômes, on ne fait rien pour créer de la santé. On devrait éduquer aux causes de la santé (et non pas la maladie) et les intégrer dans notre routine quotidienne.
Notre corps remplace la majorité de ses cellules en 7 ans. Certains sont même remplacées chaque jour (bouche, système digestif). Les aliments que nous mangeons sont constamment en train de devenir « nous ».
Manger sainement ne représente pas une privation. Voir notre santé détruite (emportée par la bouchée) c’est une privation. Les aliments nocifs devraient être évités, quelle que soit la dose. Certains disent : « c’est une maladie d’essayer de trop bien manger ». Mais ce serait plutôt : c’est une maladie de faire intentionnellement quelque chose qui est autodestructeur. Il est temps de nous aimer plus et de démontrer cet amour en nourrissant notre corps avec des aliments qui nous aiment en retour.
Chapitre 1 Déterminer notre vraie nature alimentaire
Douglas Graham démontre en détail dans ce chapitre que nous ne sommes pas :
– des carnivores (d’après notre anatomie, physiologie, biochimie et psychologie)
– des herbivores (nous ne sommes pas attirés par l’herbe, les tiges, etc.)
– des consommateurs d’amidons (riz, blé, pommes de terre, lentilles, etc. sont impossibles à digérer crus)
– des consommateurs d’aliments fermentés (fromage, alcool, vinaigre, etc. sont des aliments en putréfaction remplis de composés toxiques)
– des buveurs de lait (aucun animal dans la nature ne boit du lait d’un animal d’une autre espèce ; le lait est la cause de nombreuses pathologies)
– des granivores (notre capacité à digérer les graines et les noix est très faible. Inversement, les fruits riches en gras comme les avocats à maturité sont riches en acides gras digestes)
Les feuilles vertes mangées crues et fraiches contiennent une faible quantité d’acides gras biodisponibles. Nous tirons nos meilleurs acides gras des fruits et des feuilles tendres. Biologiquement nous ne sommes pas des espèces mangeurs de gras mais nous pouvons en manger à l’occasion (avocats, quelques noix, etc.).
– des omnivores : oui en pratique ! Avec de la cuisson, des condiments, des exhausteurs de goût, des épices camouflantes,… Mais dans la nature nous pourrions manger autrement que de saison, cru, sans outils, technologies, emballages et additifs. Nous perdrions nos tendances omnivores et les fruits humides et sucrés seraient de plus en plus attirants chaque jour.
Dans la nature, les humains seraient plutôt… frugivores ! Cela signifie manger principalement des fruits additionnés de feuilles tendres. Cela inclue les fruits non sucrés tels que tomates, concombres, poivrons, courgettes, courges,…). Nous pouvons survivre avec une grande variété de nourriture, néanmoins nos corps sont conçus naturellement pour ce régime constitué principalement de fruits.
L’auteur ne recommande pas de manger uniquement des fruits. Les feuilles tendres nous procurant des minéraux et d’autres nutriments essentiels pour une nutrition et santé optimales.
Nutritionnellement, les fruits satisfont tous nos besoins mieux que n’importe quel autre aliment, tout comme la viande le fait pour un carnivore. Les fruits contiennent tous les nutriments dont notre corps a besoin, dans les bonnes proportions. Oui, beaucoup d’autres aliments contiennent plus d’un nutriment particulier ou d’une classe de nutriments mais les fruits tendent à contenir les types et quantités de nutriments dont notre corps a besoin. Plus ne veut pas dire mieux.
Nous sommes naturellement attirés par les fruits sucrés (récepteurs sur la langue).
Quand ils sont mûrs, nous convertissons les glucides des fruits en glucose et fructose, les protéines en acides aminés et le gras en acides gras et glycérol. Cela demande peu d’effort de digestion.
Les légumes crucifères : brocoli, chou-fleur, kale,… contiennent des nutriments et des fibres solubles. Mais ils contiennent aussi de la cellulose, une fibre difficile à digérer. Ils sont plus digestes jeunes et il faudra bien les mâcher.
Pour assimiler complètement, il faut digérer complètement. A chaque fois qu’un aliment est difficile à digérer, nous compromettons notre digestion et donc notre santé.
Nos sens confirment que les fruits sont bien notre alimentation idéale : imaginer un bon fruit, le tenir dans la main, le sentir,… On en salive ! Le fruit ne demande aucune préparation, c’est un produit fini, prêt à consommer. Pour les humains, les fruits attirent l’œil, stimulent l’odorat et ont un goût divin, crus, à l’état brut et mûrs.
Nous ne salivons pas devant un champ de blé, un troupeau de bétail ou des oiseaux en vol.
L’auteur recommande de choisir les fruits qui nous tiennent à cœur et de commencer chaque repas par des fruits. Avoir une prédominance de fruits rend la réussite du plan 80/10/10 plus facile que toute autre approche avec l’alimentation, qu’elle soit crue ou cuite.
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